• La décision a été prise après les explosions qui ont retenti à l'aéroport Zaventem de Bruxelles et dans une station de métro. 

    Aucun Thalys ni Eurostar ne circule au départ ou à destination de Bruxelles après les explosions multiples du mardi 22 mars dans un aéroport et une station de métro de Bruxelles (Belgique), qui ont fait au moins 13 morts et 35 blessés.

    Tous les vols ont aussi été annulés au départ et à destination de Bruxelles, selon le compte Twitter de l'aéroport, et les avions déjà en vol sont déroutés. Tram, bus, métro sont aussi à l'arrêt et les grandes gares ont fermé leurs portes dans la capitale belge.  

    Sécurité renforcée dans les aéroports européens

    Les mesures de sécurité ont par ailleurs été renforcées dans plusieurs aéroports européens. A Roissy, "le dispositif de prévention et de sécurisation est en cours de déploiement sur chacun des huit terminaux de l'aéroport et dans les deux gares, avec contrôles des trains en provenance de Bruxelles et mobilisation d'équipes cynophiles", a expliqué une source aéroportuaire, précisant qu'une demi-compagnie de CRS devait être mobilisée en renfort. Les contrôles aux péages routiers ont aussi été renforcés en région parisienne. 

    L'aéroport londonien de Gatwick et celui de Francfort ont aussi mis en place des mesures de sécurité renforcées"Pour ce qui est des autres aéroports[en Allemagne], je ne peux faire aucune déclaration (...), nous sommes dans une phase d'évaluation", a indiqué une porte-parole de la police allemande.

    Les Pays-Bas ont aussi rehaussé la sécurité dans les aéroports et les contrôles à la frontière. 

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  • Cazeneuve annonce le déploiement de 1 600 policiers et gendarmes supplémentaires en France

    Deux explosions ont déjà retenti à l'aéroport de Bruxelles-National, à Zaventem, faisant au moins 13 morts et 35 blessés. Une autre déflagration a retenti à la station de métro Maelbeek.

    Au moins trois explosions ont retenti à Bruxelles, mardi 22 mars. Un peu avant 8 heures, deux explosions ont frappé l'aéroport de Bruxelles-National, à Zaventem. Elles ont fait au moins 13 morts et 35 blessés, selon un bilan communiqué par le parquet fédéral à 10h30. En France, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé le déploiement de "1600 policiers et gendarmes supplémentaires dans différents points (...) dont les infrastructures de transport aérien, maritime et ferroviaire".

      Au moins 13 morts et 35 blessés à l'aéroport. Une première explosion a été entendue dans le hall des départs, puis une deuxième déflagration a retenti, selon des médias belges. Ces explosions ont fait au moins 13 morts et 35 blessés, selon le parquet fédéral, et ont provoqué de gros dégâts.

    Une explosion dans une station de métro du quartier européen à Bruxelles. Elle a été entendue par plusieurs témoins, et a touché la station Maelbeek. Aucun bilan officiel n'a été communiqué pour le moment.

       Des tirs et des cris en arabe avant les explosions à l'aéroport ? Des tirs auraient été entendus dans le hall des départs de l'aéroport, avant qu'une personne ne crie quelque chose en arabe et que les explosions retentissent, ont raconté plusieurs témoins sur place cités par l'agence de presse Belga.

      L'alerte antiterroriste relevée au niveau maximal et les transports à l'arrêt à Bruxelles. Le ministre-président du gouvernement de la région de Bruxelles-Capitale, Rudi Vervoot, a également annoncé qu'un plan catastrophe avait été lancé. Les vols, les Thalys et les Eurostar au départ et à destination de la capitale belge ont été annulés. Les trams, métros et bus sont aussi à l'arrêt. 

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  • Une polémique enflait depuis quelques jours sur le sujet, alors que l'ancien chef de la diplomatie française doit prendre la présidence du Conseil constitutionnel

    Il espérait conserver sa casquette de "monsieur COP21". L'ancien ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé, lundi 15 février, dans une lettre adressée à François Hollande, qu'il renonçait finalement à son poste de président de la 21e conférence sur le climat.

    "Vous m'avez fait l'honneur de me pressentir pour présider le Conseil constitutionnel et je vous en remercie vivement, écrit-il dans sa lettre. A mon sens, il n'existe pas d'incompatibilité avec la présidence de la dernière phase de la COP21. Pour autant, compte tenu du début de polémique interne sur ce sujet, je juge préférable de vous remettre mon mandat de président de la COP."

     

    Remplacé par Ségolène Royal ?

     

    Une polémique enflait depuis plusieurs jours sur le sujet, alors que Laurent Fabius doit prendre prochainement la présidence du Conseil constitutionnel. A la faveur du remaniement, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a hérité du titre de ministre chargée des Relations internationales sur le climat et a fait part de son intention de "reprendre la totalité de l'application de l'accord de la COP21".

    Lundi matin, le secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement supérieur, Thierry Mandon, a jugé "inimaginable" que Laurent Fabius cumule les deux casquettes. "La bonne gouvernance implique que les pouvoirs dans la République soient absolument incontestables, a-t-il affirmé, sur i-Télé. Le Conseil constitutionnel, c'est au-dessus de tous les pouvoirs, ça ne peut pas avoir des missions qui relèvent de l'exécutif."

    La tâche de président de la COP21 consiste à veiller à la préparation de la mise en œuvre de l'accord de Paris et à la transition vers la COP22, qui sera organisée par le Maroc, en novembre.

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  • L'ancien chef de l'Etat a été convoqué, mardi matin, au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris. En cause : de fausses factures présumées lors de la campagne présidentielle de 2012.

    Nicolas Sarkozy est arrivé, mardi 16 février au matin, chez les juges d'instruction parisiens pour être entendu dans l'enquête sur le financement de la campagne présidentielle de 2012. L'ancien chef de l'Etat, qui risque une mise en examen, est ainsi rattrapé par l'affaire Bygmalion, du nom d'une société de communication créée par deux proches de Jean-François Copé.

    Les enquêteurs soupçonnent un système de fausses factures mis en place entre cette agence de communication et l'UMP (devenu Les Républicains) pour dissimuler un dépassement du plafond légal des dépenses de campagne. But de la fraude : la prise en charge par l'UMP d'environ 18,5 millions d'euros de dépenses de campagne pour éviter qu'elles ne dépassent le plafond autorisé et ne soient rejetées par le Conseil constitutionnel, ce qui avait tout de même été le cas.  

    Treize personnes mises en examen

    Les juges ont mis en examen treize anciens responsables de l'UMP, de la campagne ou de Bygmalion. Le 28 juillet 2015, l'ancien président de l'UMP, Jean-François Copé, avait été entendu en audition libre. Cette affaire lui avait coûté son poste à la tête du parti.

    Plusieurs cadres de Bygmalion, son comptable, ainsi que Jérôme Lavrilleux à l'UMP, ont reconnu l'existence de cette fraude, mais aucun protagoniste n'a mis en cause Nicolas Sarkozy. L'enquête montre cependant que l'ex-président a demandé et obtenu davantage de meetings vers la mi-mars 2012. Or, son directeur de campagne, Guillaume Lambert, a déclaré aux policiers qu'il l'avait informé d'une note de l'expert-comptable pointant un risque de dépassement du plafond et interdisant toute dépense supplémentaire.

    L'enquête élargie à d'autres dépenses suspectes

    Entendu par les enquêteurs en septembre 2015, Nicolas Sarkozy a assuré ne pas s'en souvenir et a relativisé le coût que pouvaient engendrer les événements ajoutés. "L'argument d'une campagne qui dérape est une farce", a-t-il affirmé. Il a renvoyé la responsabilité des fausses factures sur Bygmalion et sur l'UMP, dirigée alors par Jean-François Copé.

    Mais depuis, l'enquête s'est élargie à des dépenses qui n'ont rien à voir avec Bygmalion. Les juges s'interrogent notamment sur une ligne "présidentielle" dans le budget 2012 du parti, indiquant 13,5 millions d'euros de dépenses engagées, alors que 3 millions d'euros seulement ont été communiqués dans le compte de campagne. Billets de train, salles de meetings, tracts, sondages : les enquêteurs ont remonté la trace de nouvelles factures oubliées, qui apparaissent dans les comptes de l'UMP mais pas dans le compte de campagne.

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  • Entendu par les juges le 8 février, l'ancien président de l'UMP a de nouveau clamé son innocence dans l'affaire du financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Il a aussi pris ses distances avec l'ancien président-candidat.

    Il est ressorti de leur bureau sans être mis en examen. Pendant plusieurs heures, lundi 8 février, l'ancien secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a été entendu par les juges d'instruction Serge Tournaire et Roger Le Loire, dans le cadre de l'enquête sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Une audition au cours de laquelle il a de nouveau clamé son innocence, selon le procès-verbal obtenu par France 2. Francetv info publie en exclusivité les passages les plus marquants de ce document. 

    "Tout m'a été totalement dissimulé"

    Dans le bureau du tribunal de grande instance de Paris, le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) martèle, comme il l'a toujours fait depuis le début de cette affaire, qu'il n'a jamais été mis au courant du dérapage des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy.

    "Tout cela m'a été totalement dissimulé. Personne, je dis bien personne, ne m'a fait, sur ce sujet, la moindre alerte, assure Jean-François Copé. Ni le directeur de cabinet, ni le directeur des services, ni la directrice financière, ni d'ailleurs, le trésorier, ni les experts-comptables de l'UMP, ni, enfin, les commissaires aux comptes. C'est fou, mais c'est comme cela." 

    L'ancien patron de l'UMP l'assure : ce n'est que deux ans après l'élection présidentielle, à la suite des révélations de Libération à la mi-mai 2014, que son plus proche collaborateur, Jérôme Lavrilleux, également directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy, avoue lui avoir caché la mise en place d'un système de fausses factures, via l'UMP, dans le but de dissimuler le dérapage des dépenses de campagne.

    Jérôme Lavrilleux m'a dit ne pas me l'avoir dit parce qu'il savait que je m'y serais immédiatement opposé – en cela il avait raison – et qu'il ne voulait pas créer un clash politique entre Nicolas Sarkozy et moi. Il a ajouté que les dépenses de campagne avaient filé tel un TGV qu'on ne pouvait pas arrêter, et que pris dans la spirale de ces dépenses astronomiques, l'ensemble de l'équipe de campagne avait abouti à cette conclusion absurde de commettre cette illégalité qui consistait à faire prendre en charge par l'UMP les dépenses de campagne qui allaient excéder le plafond autorisé.

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