• Le visage baigné de larmes, Christine Dujardin remonte l’allée de l’église de Mundolsheim, à 13 kilomètres au nord de Strasbourg (Bas-Rhin). Au premier rang sont notamment assis Guillaume Pepy, président de la SNCF, et Jacques Rapoport, PDG de SNCF Réseau. Guillaume Pepy se lève, regarde Christine Dujardin droit dans les yeux, tient longuement ses mains entre les siennes et lui assure que "tout sera fait". Nous sommes le mardi 17 novembre. Une messe est donnée "en hommage aux cheminots" morts dans l'accident survenu quelques jours plus tôt.

    Ce samedi 14 novembre, le train d’essais 744 de la Ligne à grande vitesse (LGV) Est européenne déraille au niveau de la commune d’Eckwersheim(Bas-Rhin). Onze personnes perdent la vie, vingt et une sont grièvement blessées. La France est à ce moment-là sidérée par les attentats perpétrés à Paris la veille. Excepté une importante couverture médiatique régionale, l’accident passe quasi inaperçu. C’est pourtant la pire catastrophe ferroviaire qu'a connu le TGV depuis son lancement en 1981. Et parmi les onze victimes ne figurent pas que des cheminots. Fanny Mary, la fille de Christine Dujardin, est elle aussi morte dans cet accident. Elle avait 25 ans et ne connaissait rien à l’univers des rames d’essais.

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  • Plusieurs individus armés ont fait irruption au casino d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 février, créant la panique parmi les clients présents dans l'établissement. Une quinzaine de personnes ont été blessées légèrement, avant que les braqueurs ne prennent la fuite avec la caisse.

    Comment s'est déroulé le braquage ? 

    Vers 2 heures, alors que l'établissement Pasino était en pleine activité avec environ 700 clients, des hommes armés ont pénétré dans l'établissement et se sont dirigés vers la caisse. Ils ont tiré à deux reprises avec des kalachnikov AK47 vers une verrière sans faire de blessés. "Il s'agissait de tirs d'intimidation", a précisé une source policière.

    "Il y a eu un moment de panique, on ne savait pas à qui on avait à faire", a témoigné sur France Info, Hugo, client du Pasino. En voyant "une personne tout de blanc vêtue avec une cagoule noire, j'ai compris qu'on était face à un braquage, pas à un attentat".

    Dans la panique, une quinzaine de personnes ont été blessées légèrement ou choquées, selon les pompiers qui sont intervenus ensuite. "Il y avait eu plus de blessés par rapport au mouvement de panique que ça a créé qu'aux malfaiteurs eux-mêmes qui ont tiré en l'air", a expliqué le témoin à France Info. Selon le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Laurent Nunez, l'action du groupe armé a duré quelques minutes seulement.

    Comment se sont enfuis les braqueurs ? 

    Les malfaiteurs se sont emparés de la caisse et ont rapidement pris la fuite à bord d'une grosse cylindrée dans laquelle les attendait un autre homme, devant le casino, situé à l'entrée de la ville. La voiture a été retrouvée incendiée.

    La police, dont le commissariat se trouve à 500 mètres, a immédiatement été alertée. A l'arrivée des patrouilles, quelques minutes plus tard, les agresseurs étaient partis. "Selon le protocole d'usage en cas de vol à main armée, un dispositif a été rapidement mis en place autour du casino qui a été encerclé, puis après une courte période d'observation, les policiers sont entrés à l'intérieur", a expliqué le préfet.

    A combien s'élève le butin ? 

    Selon le préfet, seuls "quelques milliers d'euros et de jetons inutilisables" ont été volés, précisant qu'"il n'y a plus d'argent dans les casinos". En 2011, le Pasino avait déjà été ciblé à deux reprises. Lors du second braquage, les malfaiteurs avaient blessé un policier en prenant la fuite. Deux ans plus tard, cinq hommes suspectés d'avoir pris part à ces opérations avaient été arrêtés et incarcérés. Ils étaient liés à Adrien Anigo, le fils du directeur sportif de l'Olympique de Marseille de l'époque, José Anigo.

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  • Quelque 16 000 foyers étaient privés d'électricité dans le le Morbihan, samedi 13 février, ainsi que et 5 000 dans le Finistère, selon un nouveau bilan d'ERDF à la mi-journée. 

    L'alerte est terminée dans ces deux départements, mais 15 autres ont été placés en vigilance orange par Météo-France. L'alerte est en vigueur jusqu'au dimanche 14 février à 16 heures. Les quais de Bordeaux (Gironde) et le centre de Landerneau (Finistère) sont touchés par des inondations. Suivez la journée en direct sur francetv info.

      Vigilance "vent". Cette vigilance, qui concernait déjà, depuis vendredi, les départements de Charente-Maritime, Côtes-d'Armor, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Deux-Sèvres, Vendée et Vienne a été élargie au Gers, aux Landes, aux Pyrénées-Atlantiques et aux Hautes-Pyrénées.

      Vigilance "inondation". La Gironde est maintenue en vigilance orange en raison du risque de crues sur l'estuaire de la Gironde et à la confluence entre la Garonne et la Dordogne. Une alerte qui s'explique notamment par les grandes marées de ce week-end.

      Des rafales jusqu'à 148km/h. Des rafales de vent atteignant 148 km/h ont été relevées samedi matin sur l'île de Groix (Morbihan), 146 km/h à Camaret, sur la presqu'île de Crozon (Finistère), et 144 km/h à la Pointe du Raz (Finistère), selon Météo-France.

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  • Le chauffeur du camion impliqué dans l'accident avec un autocar qui a tué six adolescents, jeudi, à Rochefort (Charente-Maritime), a été mis en examen, a annoncé, samedi 13 février, la procureure de La Rochelle. L'homme de 23 ans reste en liberté mais est placé sous contrôle judicaire, avec interdiction d'exercer sa profession.

    "La cause de l'accident se situe bien dans l'ouverture dangereuse de la ridelle [paroi métallique maintenant en place le chargement] du camion-benne", avait déclaré, vendredi, la représentante du parquet.

    La ridelle ouverte "un certain temps" avant le choc

    La ridelle latérale du camion, qui a cisaillé l'autocar dans quasiment toute sa longueur, était déjà ouverte avant la collision, à 90 degrés. "Normalement, elle s'ouvre totalement", or "elle est restée dans une position qui est une position inhabituelle et dangereuse", a expliqué la magistrate.

    L'enquête devra déterminer "les raisons et le moment de l'ouverture de cette ridelle", qui, selon les premières expertises, "semblait en parfait état de fonctionnement". Il s'agira également de comprendre "pourquoi le chauffeur du camion ne s'est pas aperçu qu'il roulait avec cette ridelle ouverte", a ajouté la procureure.

    Le témoignage d'un automobiliste "ayant croisé le camion peu avant le bus"a permis d'établir que la ridelle était ouverte "depuis un certain temps" avant la collision. "Il a fait un écart pour éviter de percuter cette ridelle", selon la représentante du parquet.

    Une fuite non réparée ?

    Le chauffeur du camion a indiqué aux enquêteurs conduire ce véhicule"depuis trois ans" et avoir signalé, mi-janvier, à sa hiérarchie, une "fuite hydraulique sur le vérin arrière de la ridelle", qui selon lui, n'a "donné lieu à aucune réparation".

    Des investigations étaient en cours pour vérifier l'entretien du camion. Les carnets d'entretien du véhicule ont notamment été saisis au siège de la société, "pour vérifier la réalité de ces allégations" et "préciser l'incidence de cette fuite si elle a existé".

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  • Plusieurs individus armés ont fait irruption au casino d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 février, créant la panique parmi les clients présents dans l'établissement. Une quinzaine de personnes ont été blessées légèrement, avant que les braqueurs ne prennent la fuite avec la caisse.

    Vers 2 heures, alors que l'établissement Pasino était en pleine activité avec des centaines de clients présents, des hommes armés ont pénétré dans l'établissement et se sont dirigés vers la caisse. Ils ont tiré avec des kalachnikov AK47 vers une verrière, en guise de sommation, sans faire de blessés.

    "Des blessures très légères"

    Dans la panique, une quinzaine de personnes ont toutefois été blessées ou choquées. "Ce sont des blessures très légères, voire superficielles", selon les pompiers des Bouches-du-Rhône.

    Les hommes armés se sont emparés de la caisse sous la menace de leurs armes, et ont pris la fuite. Le montant du butin, estimé à plusieurs dizaines de milliers d'euros, n'a pas été précisé.

    Un casino déjà braqué il y a cinq ans

    En 2011, ce casino avait déjà été ciblé à deux reprises. Lors du second braquage, les malfaiteurs avaient blessé un policier en prenant la fuite. Deux ans plus tard, cinq hommes suspectés d'avoir pris part à ces opérations avaient été arrêtés et incarcérés. Ils étaient liés à Adrien Anigo, le fils du directeur sportif de l'Olympique de Marseille de l'époque, José Anigo

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