• AUTO Le permis de conduire se digitalise


    Mercredi 24 Mai 2017 à 09:00
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    En voiture Simone, Ornikar, J’AACcélère : depuis l’entrée en vigueur de la loi Macron en 2015, il est de plus en plus facile de passer son permis en ligne. Mais est-ce avantageux ? Le point sur les avancées de ce secteur.

    Passer son permis de conduire sur Internet n’a rien de saugrenu. Il suffit d’une recherche en ligne pour constater que l’offre est large. « La loi Macron a fait office de déclencheur. Auparavant, on ne pouvait pas contracter en ligne. Et les délais de passage du permis en candidat libre était bien plus long qu’en auto-école », explique Édouard Rudolf co-fondateur de l’auto-école en ligne En Voiture Simone. En 2015, il fallait en effet attendre 6 mois pour passer l’examen pratique, contre 2 seulement aujourd’hui (3 dans une auto-école classique).

    Mais comment passe-t-on son permis en ligne ? « Pour le code, les révisions et les exercices se font sur notre site ou sur mobile, 24 heures sur 24. La pratique est réalisée avec un enseignant indépendant, sélectionné par nos soins et évalué par les internautes », poursuit Édouard Rudolf. En France, sur les 30 000 moniteurs indépendants, une centaine travaillent déjà avec En Voiture Simone.

    Moins cher et plus souple

    Le premier avantage reste le tarif : en moyenne, passer son permis en ligne peut coûter jusqu’à 2 fois moins cher (autour de 700 € contre 1 400 € dans une auto-école, à Paris). Surtout, il offre plus de souplesse aux jeunes conducteurs qui peuvent prendre des leçons 7 jours sur 7, sans s’interrompre pendant les vacances ou lors d’un déménagement.

    La souplesse, c’est aussi ce que permet l’application J’AACcélère. Créée par des étudiants grenoblois, elle digitalise le carnet de bord de conduite accompagnée. « Ce carnet est souvent encombrant, on l’oublie, on ne note pas tous ses kilomètres. Notre application fonctionne comme un GPS, il suffit de la lancer à chaque trajet et de compléter avec ses commentaires », explique Florian Sanz, co-fondateur de la startup.

    Dans tous les cas, ces solutions se veulent complémentaires des auto-écoles traditionnelles. « On travaille en collaboration avec elles et on leur offre aussi de la souplesse puisqu’elles peuvent s’abonner et suivre les progrès de leurs élèves pour planifier les prochains rendez-vous », analyse Florian Sanz.

    La France compte encore plus de 10 000 auto-écoles.




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